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Alchemy discussion forum > Request for information > Help required > Cambriel's "Cours de philosophie hermétique"

Cambriel's "Cours de philosophie hermétique"
 Moderated by: alchemyd  
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Paul Ferguson
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Joined: Fri Feb 15th, 2008
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 Posted: Fri Sep 14th, 2012 12:15 am
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Can anyone shed any light on the following?

http://www.amazon.de/Cours-Philosophie-Hermetique-Ou-DAlchimie/dp/1155004833

and

http://books.google.com/books/about/Cours_de_Philosophie_Herm%C3%A9tique_Ou_D_Al.html?id=SNDebwAACAAJ


It gives the language as English and one of the authors as Otto Maass, who according to Wiki was a Canadian chemist and an FRS:

http://en.wikipedia.org/wiki/Otto_Maass

Is this a 1921 translation into English? Alan, can you help?

Thanks.

Last edited on Fri Sep 14th, 2012 12:24 am by Paul Ferguson

Carl Lavoie
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Joined: Wed Feb 25th, 2009
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 Posted: Fri Sep 14th, 2012 02:48 am
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Unlike what is said in your Google Books link, this one specify that it is illustrated (probably meaning by that, the plate at the beginning of the Second Lesson, depicting the statue of St. Marcel), and also in English.

http://www.abebooks.co.uk/servlet/BookDetailsPL?bi=3371931595&searchurl=an%3Dmaass%2Botto%2Band%2Bcambriel%2Bl%2Bp%2Bfran%2Bois

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Last edited on Fri Sep 14th, 2012 02:50 am by Carl Lavoie

Paul Ferguson
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Joined: Fri Feb 15th, 2008
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 Posted: Fri Sep 14th, 2012 03:07 am
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Yes, there is just one illustration in the book, the Notre-Dame "hieroglyph" as he calls it:

Passant un jour devant Notre-Dame de Paris, j'examinais avec beaucoup d'attention les belles sculptures dont les trois portes sont ornées, et je vis à l'une de ces trois portes un hiéroglyphe des plus beaux, duquel je ne m'étais jamais aperçu, et pendant plusieurs jours de suite j'allais le consulter pour pouvoir donner le détail de tout ce qu'il représentait, à quoi je parvins — Par ce qui suit, le lecteur s'en convaincra, et mieux encore en se transportant de lui-même sur les lieux.

A l'une des trois grandes portes d'entrée de l'église Notre-Dame, cathédrale de Paris, et sur celle qui est du coté de l'Hôtel Dieu, se trouve sculpté sur une grosse pierre au milieu de ladite porte d'entrée, et en face du Parvis, l'hiéroglyphe ci-dessus, représentant le plus clairement possible (pour ceux qui savent expliquer les hiéroglyphes) tout le travail, et le produit ou le résultat de la pierre philosophale. — Cet hiéroglyphe a été sculpté lors de l'érection de cette belle église, fondée par Guillaume, évêque de Paris, et je vais expliquer le mieux qu'il me sera possible pour me rendre utile, et aider les amateurs de la philosophie hermétique, et me faire connaître à mes semblables.

I

Au bas de cet hiéroglyphe, qui est sculpté sur un long et gros carré de pierre, se trouve au côté gauche du côté de l'Hôtel Dieu, deux petits ronds de pleins et saillants, représentant les natures métalliques brutes ou sortant de la mine (qu'il faudra préparer par plusieurs fusions et des aidants salins).

II

Du côté opposé sont aussi les deux mêmes ronds ou natures, mais travaillées et dégagées des crasses qu'elles apportent des mines, lesquels ont servi à leur création.

III

Et en face du côté du Parvis, sont aussi les deux mêmes ronds ou natures, mais perfectionnés ou totalement dégagés de leurs crasses par le moyen des précédentes fusions. Les premières représentent les corps métalliques qu'il faut prendre pour commencer le travail hermétique.

Les deuxième travaillées, nous manifestent leur vertu intérieure, et se rapportent à cet homme qui est dans une caisse, lequel étant entouré et couvert de flammes de feu, prend naissance dans le feu.
Et les troisièmes perfectionnées ou totalement dégagées de leurs crasses, se rapportent au dragon babylonien ou mercure philosophal, dans lequel se trouvent réunies toutes les vertus des natures métalliques.

Ce dragon est en face du Parvis et au-dessus de cet homme qui est entouré et couvert de flamme de feu, et le bout de la queue de ce dragon tient cet homme, pour désigner qu'il sort de lui et qu'il en est produit, et ses deux serres embrassent l'athanor pour désigner qu'il y est ou doit y être mis en digestion, et sa tête se termine et se trouve dessous les pieds de l'évêque.

Il ne faut pas croire que ce soit un cadavre dans une bière, si c'était ainsi il serait couché à plat, au lieu que celui-ci est presque droit et est entouré et couvert de flammes de feu (1).

Je dirai donc que de cet homme qui à pris naissance dans le feu, et par le travail des aigles volants représentés par plusieurs fleurs formées de quatre feuilles jointes dont est entouré le bas de sa caisse, et est produit le dragon babylonien dont parle Nicolas Flamel, philosophe hermétique de la ville de Paris; ou le mercure Philosophal.
Ce mercure philosophal est mis dans un œuf de verre, et cet œuf est mis en digestion ou en longue coction dans l'athanor, ou fourneau terminé en rond ou voûte, sur laquelle sont placés les pieds de l'évêque, et dessous lesquels (comme je l'ai dit) se trouve la tête du dragon (2) — De ce mercure il résulte la vie représentée par l'évêque qui est au-dessus du dit dragon.

Et pour prouver que c'est réellement cela, je dirai que si c'était un évêque (et non une ressemblance ou démonstration de la vie), on l'aurait placé de manière que ces pieds fussent posés à plat et sur un terrain plat, et non sur la voûte ou dôme qui couvre l'athanor. — Il est donc représenté comme sortant de l'athanor ou fourneau de lampe, dans lequel le mercure philosophal a été mis en digestion.

Cet évêque porte un doigt à sa bouche, pour dire à ceux qui le voient et qui viennent prendre connaissance de ce qu'il représente: Si vous me reconnaissez et devinez ce que je représente par ce hiéroglyphe, taisez-vous! N'en dites rien! — Il a donc représenté tout ce qui était nécessaire, ainsi que toutes les opérations manuelles pour pouvoir parvenir à faire la pierre philosophale; mais il n'a rien représenté de ce qui regarde la multiplication de cette divine pierre. — Comme lui je me tairai, je n'en dirai rien.

Attached Image (viewed 331 times):

Notre-Dame Hieroglyph.jpg

Last edited on Fri Sep 14th, 2012 03:11 am by Paul Ferguson

Carl Lavoie
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Joined: Wed Feb 25th, 2009
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 Posted: Fri Sep 14th, 2012 01:26 pm
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Paul, as for the “Lang=English” mentioned in the description, it could be a translation of the whole work in English, or just a foreword by Maass.


N.B.: Grillot de Givry in his Musée (1929, p. 407; or p. 364 in the translation made by Causeway Books in 1973), note that :

“The statue of St Marcellus at present seen at Notre-Dame doorway is a modern reproduction of no archælogical value; it forms part of the restoration carried out by architects Lassus and Viollet-le-Duc. The original fourteenth-century statue is now to be found tucked away in a corner of the great Salle des Thermes at the Musée de Cluny, where I had it photographed (Fig. 344).”

He goes on saying : “Or, à une époque qui doit être le milieu du XVIe siècle, cette antique statue avait été enlevée du portail et remplacée par une autre dans laquelle la crosse de l’évêque ne touchait plus à la gueule du dragon.”

But Bernard Husson (Deux Traités Alchimiques du XIXe siècle, p.15) points out that XVIe must be a typo, and that XVIIe siècle was meant, as Esprit Gobineau de Montluisant Explication très curieuse is from 1640 and yet still describes the same statue of an “Evêque lequel met sa crosse dans la gueule d’un dragon qui est sous ses pieds”.
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Paul Ferguson
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Joined: Fri Feb 15th, 2008
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 Posted: Fri Sep 14th, 2012 02:29 pm
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Carl Lavoie wrote:
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Paul, as for the “Lang=English” mentioned in the description, it could be a translation of the whole work in English, or just a foreword by Maass.


N.B.: Grillot de Givry in his Musée (1929, p. 407; or p. 364 in the translation made by Causeway Books in 1973), note that :

“The statue of St Marcellus at present seen at Notre-Dame doorway is a modern reproduction of no archælogical value; it forms part of the restoration carried out by architects Lassus and Viollet-le-Duc. The original fourteenth-century statue is now to be found tucked away in a corner of the great Salle des Thermes at the Musée de Cluny, where I had it photographed (Fig. 344).”

He goes on saying : “Or, à une époque qui doit être le milieu du XVIe siècle, cette antique statue avait été enlevée du portail et remplacée par une autre dans laquelle la crosse de l’évêque ne touchait plus à la gueule du dragon.”

But Bernard Husson (Deux Traités Alchimiques du XIXe siècle, p.15) points out that XVIe must be a typo, and that XVIIe siècle was meant, as Esprit Gobineau de Montluisant Explication très curieuse is from 1640 and yet still describes the same statue of an “Evêque lequel met sa crosse dans la gueule d’un dragon qui est sous ses pieds”.
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Yes, the Montluisant is in Volume IV of the Bibliothèque des philosophes alchimiques, see p. 366:

http://books.google.com/books?id=C457rdebYLIC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q=Montluisant&f=false

Chevreul has no time for this and accuses Cambriel of having lifted the whole thing from Montluisant:

"Quant à la théorie, il n’y en a aucune. F. Cambriel cite les noms de plusieurs anciens alchimistes, mais rien ne prouve qu’il les ait étudiés, ni même lus avec quelque attention. Les idées qu’il exprime, au point de vue de la littérature alchimique, sont communes et très superficielles, et toujours il les énonce d’une manière absolue, sans en montrer les rapports avec celles des auteurs qu’il aurait dû considérer comme ses maîtres ; ainsi, sa deuxième leçon est consacrée a l’explication d’une figure d’évêque et de ses accessoires qui font partie
des sculptures d’un des portails latéraux de Notre-Dame de Paris. Cette figure et ses accessoires, tout allégoriques, représentent, selon lui, pour ceux qui savent expliquer les
hiéroglyphes, le plus clairement possible tout le travail et le produit, ou le résultat de la pierre philosophale. Il raconte que ce fut en passant un jour devant l’église Notre-Dame de Paris qu’il examina avec beaucoup d’attention les belles sculptures dont les trois portes sont ornées, qu’il vit à l’une de ces portes un hiéroglyphe des plus beaux, duquel il ne s’était jamais aperçu. Eh bien, pour peu qu’il eût connu la littérature alchimique, il aurait su que, dans le quatrième volume de la Bibliothèque des philosophes chimiques, page 366, on lit une explication très curieuse des énigmes et figures hiéroglyphiques, physiques, qui sont au grand portail de l’église cathédrale et métropolitaine de Notre-Dame de Paris, par le sieur Esprit Gobineau de Montluisant, gentilhomme chartrain, ami de la philosophie naturelle et alchimique."

In: Chevreul, 4th article criticising Cambriel.

Paul Ferguson
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 Posted: Fri Sep 14th, 2012 03:44 pm
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Carl Lavoie wrote:
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Paul, as for the “Lang=English” mentioned in the description, it could be a translation of the whole work in English, or just a foreword by Maass.



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Yes Carl, if it's just a foreword then that would certainly explain why the title has been left in French. Not mentioned in Worldcat.

Last edited on Fri Sep 14th, 2012 03:50 pm by Paul Ferguson

Paul Ferguson
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 Posted: Fri Sep 14th, 2012 04:24 pm
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Only 62 pages, which is too short to be the Cambriel. Maass did publish a book in Montreal in 1921 but it was about vacuum pumps. It must be a mix-up! Thanks for the help anyway Carl.


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